Monsieur François
GOULARD, Président du Conseil Général du Morbihan
Monsieur
Gérard PIERRE, Vice-Président du Conseil Général du
Morbihan, Délégué aux déplacements et à
l’environnement, Conseiller Général de Quiberon
Monsieur
Pierrick MASSIOT, Président du Conseil Régional de Bretagne
Monsieur
Gérard LAHELLEC, Vice-Président du Conseil Régional de
Bretagne, Chargé de la mobilité et des transports
Monsieur Philippe LERAY, Député du Morbihan, Président de la CC Auray Quiberon Terre Atlantique
Monsieur Yves BRIEN, Conseiller Général de Belle-Ile
Les menaces concernant la liaison maritime Quiberon – Belle-Ile ont amené plusieurs prises de positions dans la presse récemment, à l’occasion de la renégociation en cours (échéance au 31/12/2014) du contrat de Délégation de Service Public (DSP) entre le Conseil Général du Morbihan et la compagnie de navigation Océane (Véolia).
L’exploitation de la ligne est en effet lourdement déficitaire, ce qui se
traduit par des pertes pour la compagnie en plus de la participation financière
conséquente du Conseil Général.
Véolia n’a pas pour vocation de financer le service public,
et ne renouvellera donc pas le bail si des mesures d’économie ne sont pas prises. On peut craindre alors des
restrictions de service, telles que la diminution du nombre des rotations, au
grand dam des élus locaux insulaires et
des syndicats de salariés de la compagnie. Et le Conseil Général n’entend pas augmenter
ses subventions dans le contexte actuel
de restriction des dépenses publiques.
Mais limiter le débat à l’alternative « moins de
service pour les insulaires ou plus d’impôts pour les Morbihannais » ressemble fort à une impasse, dont on ne
sortirait dans l’urgence que par un mauvais compromis : un peu moins de
service, un peu d’augmentation des prix - de préférence pour les touristes et les
résidents secondaires, puisqu’ils ne votent pas - , et un peu d’impôts
supplémentaires pour les Morbihannais.
La question en fait est liée à bien d’autres considérations,
notamment l’option subie du « tout-voitures » sur Belle-Ile et sur la presqu’île de Quiberon .
C’est le moment d’analyser
les causes profondes et leurs interactions, puis d’envisager des décisions
innovantes et ambitieuses dépassant le strict cadre des liaisons maritimes.
LES CAUSES
Le problème vient d’abord du déséquilibre entre des
charges générées par une structure trop
lourde, dimensionnée pour les périodes de pointe, et des recettes de périodes
creuses d’autant plus insuffisantes que
la faible clientèle est alors constituée d’insulaires et d’abonnés payant des
tarifs très bas.
Les charges trop lourdes résultent du choix des gros bateaux
« rouliers » transports de voitures et camions : gros
amortissements et maintenance, gros frais de carburant, gros frais de
personnel.
Des bateaux trop
gros, trop fréquents, trop nombreux.
C’est le résultat de
l’option « tout voitures » choisie à défaut d’avoir envisagé
d’autres solutions.
Cela pour deux
grandes raisons.
La première est le besoin légitime des insulaires d’aller régulièrement
sur le continent pour y trouver des services qui n’existent pas sur l’île, et
qu’ils vont chercher principalement à Auray, Vannes, Lorient : médecins
spécialistes, hôpitaux, administrations, gros achats etc.
Mais sur ces besoins évidents se sont greffés tout
naturellement beaucoup d’achats de circonstance sur le continent, vus les prix
plus élevés sur l’île. Certains insulaires vont faire leurs courses et leurs
pleins d’essence dans les hyper-marchés continentaux. Certains artisans
bellilois passent même régulièrement leurs fourgons pour s’approvisionner en
matériaux auprès des grossistes et magasins spécialisés. Tout cela ne se
conçoit pas aujourd’hui sans passer des véhicules. Les insulaires et leurs élus ont donc posé comme une évidence qu’ils
devaient bénéficier de rotations fréquentes permettant d’embarquer leurs
voitures, et à des tarifs très avantageux.
La deuxième raison est la volonté d’amener le maximum de touristes sur l’île pour soutenir
une activité touristique devenue directement et indirectement l’activité économique quasi unique.
Du fait de la géographie de l’île, passer une ou plusieurs
semaines sur l’île amène naturellement à passer sa voiture. La demande est telle qu’en période de pointe les rouliers sont
complets plusieurs semaines ou mois à l’avance. La tentation était alors grande,
devant une demande très supérieure à l’offre, de demander au touriste, en plus
de faire vivre l’île, de lui faire payer le coût de la traversée low-cost des
insulaires le reste de l’année. Le prix de la traversée d’une voiture pour les
non-insulaires est en effet prohibitif, plus élevé que pour la traversée de la
Manche ou pour aller en Corse (pourtant 20 fois plus loin). On a donc voulu des gros bateaux pour
amener beaucoup de touristes, que l’on a fait payer très cher pour abaisser le
tarif des insulaires.
Car les insulaires
comme les touristes ont aujourd’hui vraiment besoin de traverser avec leurs
voitures.
C’est nécessaire
parce que les transports en commun ne sont pas du tout adaptés à ce besoin.
Ils sont lents.
Actuellement les seuls transports en commun fonctionnant toute l’année sont les
bus TIM gérés par le Conseil Général entre Quiberon et Auray. Leur temps de
trajet est bien sûr plus long que celui d’une voiture individuelle, et dépend en
plus des conditions de circulation dans la presqu’île, très ralentie voire
bloquée à certains moments de l’année par le trafic routier et par les 5 feux
de la traversée de St-Pierre-Quiberon !
On touche là un autre problème qui concerne aussi et surtout les habitants
de la presqu’île, mais qui pourrait trouver des réponses communes.
Ensuite ils ne sont
pas coordonnés entre eux, ce qui augmente encore le temps de trajet.
ET surtout ils n’offrent
aucune prise en charge des bagages. Les familles avec enfants et bagages
qui arrivent en train à Auray et rejoignent leurs maisons louées à Belle-Ile
par bus, puis bateau, puis bus ou taxi, s’exposent à un parcours du combattant
qu’ils ne font généralement qu’une fois… On peut ajouter que disposer d’une
voiture sur l’île est presque indispensable, pour les transferts d’arrivée et
de départ, pour la visiter, pour faire ses courses. Et les locations de
voitures à la semaine coûtant plus cher que les passages par bateau, le choix
est vite fait de passer sa propre voiture en évitant tous les autres
inconvénients cités plus haut.
LES AXES DE
SOLUTIONS
Définissons d’abord l’objectif
général.
Il est de satisfaire le
besoin légitime des insulaires d’aller sur le continent, ainsi que d’amener sur
l’île le flux touristique indispensable à son activité économique, par une
solution économiquement durable acceptable par les principales parties
concernées : insulaires, collectivités publiques et compagnie de
navigation.
En réponse l’idée générale serait
d’inciter positivement les insulaires et les continentaux à ne plus passer
leurs voitures,
en mettant à leur disposition des solutions de substitution pratiques et
économiques, afin de permettre la diminution
de taille, de nombre et de fréquence de rotation des rouliers.
La solution pourrait reposer sur deux piliers principaux :
la refonte de tout le système de transports en commun d’Auray à Palais, et le
développement de locations de voitures à tarifs attractifs. On peut y ajouter
diverses mesures.
La mesure phare est bien sûr la refonte totale
du système de transports en commun. Elle pourrait s’articuler autour
de plusieurs innovations.
UNE VOIE ROUTIERE DEDIEE AUX TRANSPORTS EN COMMUN
La première innovation serait une liaison routière Auray – gare maritime de Quiberon par bus en site
dédié sur l’emplacement de la voie ferrée actuelle transformée en voie routière
(au moins la portion Plouharnel-Quiberon). Cette voie est une ressource exceptionnelle quasi inexploitée , utilisée
exclusivement 2 mois d’été par an par le « Tire-bouchons »,
gadget médiatisé tous les étés par la presse locale, mais inefficace car globalement
peu rempli et très coûteux pour le
Conseil Régional qui supporte son déficit d’exploitation, et la SNCF qui assure
sa maintenance (voie, signalisation etc) . Les collectivités disposent ainsi
d’une voie presque rectiligne, jamais encombrée, mais coûteuse et occupant un espace foncier
considérable dans une presqu’île étroite souvent paralysée par la circulation
automobile.
Elle pourrait
facilement être transformée en voie routière réservée aux transports en commun
(bus, taxis), services d’urgence et de
sécurité.
Imaginons un service
de bus directs rapides de la gare SNCF d’Auray à la gare maritime de Quiberon,
synchronisé avec les départs de bateaux.
Le service pouvant, selon la fréquentation (saisons, jours, heures) être
assuré aussi par des minibus voire même des taxis collectifs.
Les nouvelles technologies, un peu d’imagination et de bonne
volonté permettent d’envisager différentes solutions de gestion automatisée et
modulable de cette voie dédiée (autorisations, contrôles, sécurité etc), qui
devrait en principe rester prioritaire dans les croisements avec les autres
routes et rues. Elle pourrait aussi
éventuellement être ouverte à d’autres véhicules que l’on voudrait favoriser, par
exemple les camions pour désengorger la route principale. Tout cela est à étudier
et s’enrichirait par l’expérience. Mais transformer cette nouvelle voie en simple
route supplémentaire ouverte à tout le trafic routier ne permettrait pas
d’assurer des temps de trajet aussi courts et réguliers aux bus et véhicules
d’urgence, et risquerait de poser beaucoup de problèmes de gestion du trafic
routier dans St-Pierre-Quiberon, avec deux routes « parallèles »
espacées de 500 m au maximum.
Cette voie réservée devrait garder un statut particulier supra-communal
d’axe de transit (et non de desserte de nouveaux quartiers à urbaniser) sur
toute sa longueur, afin de sauvegarder sa cohérence et éviter de subir le sort
des routes départementales garnies de
feux, ronds-points et ralentisseurs par certaines communes traversées.
Bien entendu cette voie bénéficiera en même temps aux
communes de la presqu’île : d’abord aux services d’urgence, ensuite aux
habitants et touristes qui bénéficieront d’un service de bus rapide et ponctuel
ainsi que de la diminution du trafic Belle-Ile-Auray.
Enfin, la création de cette voie est l’occasion de répondre
au manque de piste cyclable entre Penthièvre et Quiberon.
DEUX ARRETS D’ECHANGES ROUTIERS INTERMEDIAIRES
La deuxième innovation serait la création de deux arrêts principaux intermédiaires.
Le plus important
près de la voie expresse-autoroute, dans
une sorte de gare « multimodale » comprenant, en plus de
correspondances de bus dans plusieurs directions, un service de location de voitures (voir plus
loin) permettant aux bellilois d’aller à Vannes par exemple, et un parking
permettant aux visiteurs continentaux (touristes, professionnels etc) de
laisser leurs voitures, sans devoir comme aujourd’hui rejoindre la gare d’Auray
pour prendre le bus ou le Tire-bouchons, ou sans encombrer la presqu’île puis
chercher une place de parking à Quiberon. Et avec la certitude d’arriver à
l’heure au départ du bateau. Ce serait aussi bien sûr un parking de covoiturage,
et un lieu idéal d’implantation d’office de tourisme.
Le deuxième arrêt
principal à Plouharnel pour les liaisons avec la côte de Locmariaquer à Port-Louis.
UNE PRISE ENCHARGE INTEGREE DES BAGAGES
La troisième innovation serait l’intégration du transport des bagages. Par exemple le bus au départ d’Auray est
chargé sur le parking de la voie expresse à partir de la voiture du touriste ou
de la voiture louée par l’insulaire revenant de Vannes. A la gare maritime, les
bagages sont transférés du bus sur des chariots attelés en série (comme pour
les liaisons Fromentine - Ile d’ Yeu) qui sont embarqués dans le bateau puis à
Palais débarqués et conduits dans un lieu de restitution.
UNE BILLETTERIE EFFICACE
La quatrième innovation serait la mise en place d’une billetterie de notre temps.
Aujourd’hui tout le monde est obligé de faire la queue aux guichets dans la
désorganisation la plus totale et parfois avec la crainte de manquer son bateau.
Il faut donc, pour la majorité des usagers qui savent précisément ce qu’ils
veulent, des distributeurs automatiques comme dans les gares SNCF, ainsi que la
possibilité d’imprimer son billet sur internet comme pour le low-cost aérien ou
les traversées vers la Corse, et des billets globaux (bus + bateau,) ou à
défaut pouvoir obtenir tous les billets au point de départ.
DES SERVICES DE LOCATION DE VOITURES A PRIX ATTRACTIFS
Le deuxième pilier de la solution serait la mise à
disposition de services de location de
voitures à prix attractifs dans les arrêts principaux et à Palais.
Comment justifier l’écart des prix entre le continent et
Belle-Ile ?
On trouve aujourd’hui dans les villes des voitures à louer 17€ par jour, 100
km maximum inclus: ainsi Quiberon-Vannes
pourrait coûter moins cher que le passage d’une voiture au tarif insulaire, et
1 semaine à Belle-Ile en bus et voiture de location moins cher que le passage
au tarif « touriste » actuel ! Une offre de voitures de
location à tarif intéressant pourrait être suscitée, organisée (transfert des
bagages), voire aidée, à Palais. On peut imaginer par exemple des conditions
particulières de passages de flottes de voitures de location sur les bateaux
DIVERSES MESURES COMPLEMENTAIRES
Quelques mesures complémentaires peuvent aussi contribuer à
la diminution des passages de voitures sur les bateaux, ou à un meilleur
étalement de la fréquentation.
On peut agir par la tarification, qui deviendrait un outil
d’aide à la politique de transports choisie, plutôt qu’une recherche de
taxation maximale systématique comme aujourd’hui (suppléments pour galeries de
toits de véhicules, bagages transportés sur diable etc).
Instaurer par exemple des quotas annuels de nombre de
rotations à tarif réduit pour les voitures insulaires. Ou pour les touristes un
tarif majoré pour les allers-retours de moins de 3 jours.
Une modulation des
tarifs pourrait aussi être appliquée, comme en low-cost aérien selon les
périodes de l’année, les jours de la semaine, les heures de la journée, les
délais de réservation.
On peut aussi rendre la voiture moins nécessaire sur l’île
par les touristes en favorisant les
deux-roues, d’abord par une tarification incitative (aujourd’hui 156 € pour
une moto ou un scooter !), mais
surtout en rendant la pratique du vélo sur l’île plus confortable et plus sûre.
Le réseau cyclable balisé n’est pas adapté car fait de routes ou chemins
souvent peu carrossables, exigeant
compétences cyclistes et très bonne condition physique pour franchir les
nombreux vallons du tour de l’île. Car il n’existe pas de pistes cyclables le
long des routes départementales qui relient les quatre bourgs par le centre de
l’île, sur le plateau. Alors tous les jours en périodes de vacances on voit des
familles avec enfants à vélo le long de ces routes départementales dans un
trafic automobile important. Les bords
de ces routes sont très peu construits : la place existe donc pour la réalisation de pistes cyclables le long des
axes principaux de Belle-Ile.
La piste cyclable le long de la future voie routière dédiée,
de Quiberon à Plouharnel, constituerait un autre maillon d’une offre
touristique cyclotouriste Quiberon – Belle Ile.
CONCLUSION
L’objectif général -- satisfaction des besoins légitimes des
bellilois, soutien de l’activité touristique, équilibres financiers pour les
collectivités et la compagnie -- ne peut
être atteint dans le cadre strict d’une réorganisation de la liaison maritime
qui ne peut que pénaliser les insulaires par la restriction de leurs
déplacements et la chute du tourisme, ou accroître la pression fiscale sur les
Morbihannais. Les mesures proposées ici dans un cadre beaucoup plus large permettraient
d’y parvenir par la diminution de la taille, de la fréquence et du nombre des
bateaux transports de voitures. On assurerait ainsi une diminution du
coût global de la liaison maritime, tout en améliorant le service aux usagers insulaires et en développant
le tourisme.
Il faudrait bien sûr garder un minimum de rotations sur un
gros roulier, notamment pour le passage des fourgons et camions qui, en assurant
des approvisionnements de marchandises à coûts modérés sans ruptures de charges,
limitent les niveaux de prix sur Belle-Ile. A choisir, il vaut mieux favoriser
le passage des camions que celui des voitures.
En contrepartie de la suppression de rotations de rouliers, on
peut mettre en place davantage de liaisons rapides par vedettes,
empêchées aujourd’hui par la nécessité de remplir les gros bateaux. Il en
résulterait une diminution considérable des temps de trajets
globaux. Comparons les trajets depuis l’embarcadère de Palais
jusqu’à Auray, d’une part par voiture embarquée, d’autre part par passage
piéton sur vedette rapide et bus sur voie dédiée.
Sur la traversée 40
mn en vedette au lieu de 1h30 en roulier ( 30 mn d’attente avant le départ
+ 45 mn de traversée + 15 mn de débarquement). Sur le parcours en presqu’île,
temps voisins en période de circulation normale, beaucoup plus rapide sur la
voie dédiée en circulation chargée. Donc gain d’une heure au minimum par rapport
au passage de la voiture.
Le coût total du trajet
serait diminué pour tous ceux qui passent en voiture aujourd’hui. Par exemple, aux tarifs actuels, un couple d’insulaires
allant pour la journée à Auray, Vannes ou Lorient, dépense aujourd’hui 41,70 €
(carburant non compris) avec une voiture moyenne, et dépenserait 36,50 € (
idem) avec bus et location de voiture à Auray, et 19,50 € avec bus jusqu’à
destination.
Et l’activité touristique
sur Belle-Ile s’en trouverait favorisée. Surtout hors saison d’été quand les prix de location des meublés de
tourisme sont modérés alors que les tarifs très élevés de passage des voitures ou de location de voitures restent dissuasifs pour
des touristes moins aisés financièrement. Le locataire d’une maison à 2500 € la
quinzaine en plein été n’hésitera pas à payer 200 ou 300 € supplémentaires pour
passer sa voiture. Au contraire le locataire potentiel de la même maison à 500
€ la semaine en avril renonce parfois à son projet.
Or la clé du
développement de l’activité touristique est bien l’extension hors-saison.
L’amélioration
de la circulation automobile dans la presqu’île de Quiberon profiterait aussi à
ses habitants et touristes, et surtout à ses services d’urgences.
On peut penser enfin que le nouveau système intégré de liaison
Auray-Quiberon –Belle-Ile constituerait une opération
emblématique porteuse de dynamisme local et de communication externe.
L’action des
collectivités – Conseil Général, Conseil Régional, Pays d’Auray AQTA, CCBI,
communes – serait d’impulser et mettre en œuvre les changements en réorientant
les aides publiques vers les solutions porteuses d’avenir plutôt que vers le
comblement de déficits des impasses actuelles.
A l’heure du
grand débat national sur la réforme territoriale, il sera intéressant de voir
si les collectivités concernées dans le Mille-feuille sauront
s’entendre pour creuser ces idées sans a priori et ouvrir une réflexion
constructive .
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